80% des sommes placées par les français en assurance-vie le sont dans les fonds en euros, c’est-à-dire plus de 1300 milliards d’euros.
Sans surprise, les rendements des fonds en euros d’assurance-vie en 2016 sont en baisse, ils sont autour de 1,7% en moyenne. Cette baisse, imposée par le régulateur, est plus forte que prévu et les perspectives s’assombrissent pour les épargnants.
Les rendements devraient encore s’éroder en 2017 et 2018, alors que dans le même temps l’inflation est attendue en hausse. Cette situation pourrait donc se traduire par des revalorisations nettes de prélèvements sociaux inférieures à l’inflation, ce qui reviendrait à voir le pouvoir d’achat de l’épargne diminuer.
De plus, une autre pratique se développe, des assureurs de plus en plus nombreux ne garantissent plus que le capital brut de frais de gestion. Autrement dit, si le rendement du fonds en euros devient inférieur aux frais de gestion, les assurés verront leur capital diminuer chaque année, malgré la sécurité affichée des fonds en euros.
Quoi qu’il en soit, la recherche de performance au travers de l’assurance-vie peut difficilement s’appuyer aujourd’hui sur les fonds en euros, même les plus performants. Si ce n’est déjà fait, il est donc temps d’engager une diversification de votre épargne sur des supports en unités de compte présentant un niveau de risque compatible avec votre sensibilité et votre horizon de placement. Sauf pour des personnes très âgées ou des projets à court terme, le fonds en euros n’est plus une solution universelle.
Dans tous les cas, faites-vous accompagner par un vrai expert en allocation d’actifs tel qu’un conseiller en gestion de patrimoine.